L'agility, un sport canin éducatif et ludique
A condition de ne pas projeter sur votre chien votre propre désir de performance, la pratique de l’agility peut vous permettre de renforcer votre complicité avec lui en vous amusant. Autre avantage, ce jeu éducatif et sportif favorise la bonne intégration de nos compagnons dans la société.
De quoi s’agit-il ?
C’est un sport canin, dans lequel le chien évolue sans laisse ni collier sur un parcours d'obstacles. Sous la conduite de son maître, il doit réaliser le parcours sans fautes et dans un temps donné.
Dans les équipes confirmées, le maître ne contrôle plus le chien qu'avec des instructions vocales ou grâce au langage corporel. Cette discipline nécessite une bonne harmonie entre le chien et son maître et contribue à renforcer leur complicité. Les participants doivent posséder préalablement les bases élémentaires d'éducation et d'obéissance. A cette seule condition, l’agility est accessible à tous les chiens.
Origines de la discipline
L'agility a été créée en Angleterre en 1977 et est apparue en France en 1985. Initialement imaginée pour n'être qu'un spectacle lors de la très célèbre exposition canine de Crufts en février 1978, l'agility a très rapidement dépassé son but premier en devenant la discipline canine la plus pratiquée. L'idée d’une compétition de sauts de chiens a sans doute été inspirée à son créateur, John Varley, par sa relation avec le monde du cheval. La première compétition d'agility aux États-Unis a eu lieu en 1986 avec les règles définies par l'United States Dog Agility Association (USDAA).
Les obstacles
Les divers obstacles à négocier mettent en valeur l’intelligence et la souplesse de l’animal et répondent à des normes précises. On distingue ainsi les obstacles à zone à savoir la passerelle, la palissade et la bascule ou balançoire. Ils doivent être franchis par le chien en respectant le poser d'au moins une patte aussi bien dans la zone d'entrée que dans celle de sortie. En compétition, le non-respect d’une zone est pénalisé de 5 points.
Les autres obstacles permettent de juger les sauts (le pneu, le mur ou les haies) ou l’agilité du chien (slalom, passage dans un tunnel rigide ou souple). La table est une zone où le chien doit marquer un arrêt de 5 secondes, dans la position choisie par son conducteur.
Un sport de compétition
En compétition, la précision et la vitesse sont très importantes. En effet, le franchissement des obstacles répond à des règles bien codifiées susceptibles d'entraîner des pénalités. La vitesse ne rentre en jeu qu'à égalité de pénalités.
Chaque chien doit concourir dans une catégorie en fonction de sa taille : en France, on trouve quatre catégories alors que le règlement international ne compte, lui, que trois catégories. En effet, à l’instigation de Jean-Paul Petitdidier (vice-président de la Société Centrale Canine et président de la commission Agility de la Fédération Canine Internationale, la France a ajouté aux règlements FCI une quatrième catégorie (D) pour permettre aux chiens molossoïdes de pratiquer l'agility en compétition.
Rappelons enfin que la compétition repose sur les principes de respect du chien, des autres concurrents et des juges.
A condition de ne pas projeter sur votre chien votre propre désir de performance, la pratique de l’agility peut vous permettre de renforcer votre complicité avec lui en vous amusant. Autre avantage, ce jeu éducatif et sportif favorise la bonne intégration de nos compagnons dans la société.
De quoi s’agit-il ?
C’est un sport canin, dans lequel le chien évolue sans laisse ni collier sur un parcours d'obstacles. Sous la conduite de son maître, il doit réaliser le parcours sans fautes et dans un temps donné.
Dans les équipes confirmées, le maître ne contrôle plus le chien qu'avec des instructions vocales ou grâce au langage corporel. Cette discipline nécessite une bonne harmonie entre le chien et son maître et contribue à renforcer leur complicité. Les participants doivent posséder préalablement les bases élémentaires d'éducation et d'obéissance. A cette seule condition, l’agility est accessible à tous les chiens.
Origines de la discipline
L'agility a été créée en Angleterre en 1977 et est apparue en France en 1985. Initialement imaginée pour n'être qu'un spectacle lors de la très célèbre exposition canine de Crufts en février 1978, l'agility a très rapidement dépassé son but premier en devenant la discipline canine la plus pratiquée. L'idée d’une compétition de sauts de chiens a sans doute été inspirée à son créateur, John Varley, par sa relation avec le monde du cheval. La première compétition d'agility aux États-Unis a eu lieu en 1986 avec les règles définies par l'United States Dog Agility Association (USDAA).
Les obstacles
Les divers obstacles à négocier mettent en valeur l’intelligence et la souplesse de l’animal et répondent à des normes précises. On distingue ainsi les obstacles à zone à savoir la passerelle, la palissade et la bascule ou balançoire. Ils doivent être franchis par le chien en respectant le poser d'au moins une patte aussi bien dans la zone d'entrée que dans celle de sortie. En compétition, le non-respect d’une zone est pénalisé de 5 points.
Les autres obstacles permettent de juger les sauts (le pneu, le mur ou les haies) ou l’agilité du chien (slalom, passage dans un tunnel rigide ou souple). La table est une zone où le chien doit marquer un arrêt de 5 secondes, dans la position choisie par son conducteur.
Un sport de compétition
En compétition, la précision et la vitesse sont très importantes. En effet, le franchissement des obstacles répond à des règles bien codifiées susceptibles d'entraîner des pénalités. La vitesse ne rentre en jeu qu'à égalité de pénalités.
Chaque chien doit concourir dans une catégorie en fonction de sa taille : en France, on trouve quatre catégories alors que le règlement international ne compte, lui, que trois catégories. En effet, à l’instigation de Jean-Paul Petitdidier (vice-président de la Société Centrale Canine et président de la commission Agility de la Fédération Canine Internationale, la France a ajouté aux règlements FCI une quatrième catégorie (D) pour permettre aux chiens molossoïdes de pratiquer l'agility en compétition.
Rappelons enfin que la compétition repose sur les principes de respect du chien, des autres concurrents et des juges.