Standart de la race d'après le règlement du Stud-Book du cheval Camargue du 18 août 2004.
La taille est comprise entre 1,35 m et 1,50 m au garrot, à l'âge adulte.
Mode de vie et utilisations
Aussi lointaines, aussi méconnues soient les origines du cheval Camargue, le milieu que constitue sa terre d’élection accuse des caractères particulièrement marqués : sol, climat, pâture, ont forgé au cours des siècles, une race en laquelle se sont naturellement résorbés les traits d’autres races, incidemment croisées au fil des aléas de l’Histoire.
La permanence des conditions de vie d’élevage extensif en semi liberté s’affirme comme le garant essentiel de la pérennité de la race. Les chevaux s’y trouvent confrontés aux excès d’un climat, certes privilégié par son ensoleillement, mais souvent sévère : vents violents, humidité fréquente, froid mordant, touffeurs de l’été aggravées par le harcèlement de myriades d’insectes voraces…
Ces conditions ont façonné une race d’une exceptionnelle rusticité, capable de s’y multiplier et de triompher des intempéries ; une race remarquablement endurante à l’effort, d’une singulière frugalité.
A l’instar des juments vivant sur de vastes espaces, la naissance des poulains s’effectue librement, sans intervention de l’homme. Ils naissent toujours de couleur sombre (noir, gris, bai, rouan …) et ne prennent leur robe blanche (gris clair, dit-on conventionnellement) que plus tard, à un âge variable selon l’individu, et parfois avancé : cinq, six ans …
A fin de reconnaissance, les poulains sont identifiés au moment du sevrage, au fer chaud appliqué sur la cuisse à l’aide d’une marque (nécessairement distincte pour chaque élevage : initiales, écusson, motif stylisé), ainsi que sur l’encolure (pour les mâles) ou la cuisse (pour les femelles) par une lettre figurant l’année de naissance, suivie d’un numéro désignant le produit à l’intérieur de l’élevage.
En son aire originelle, le cheval Camargue se limitait autrefois à une activité rurale (agricole et pastorale).
Son mode d’élevage inchangé préserve fidèlement ses qualités qui en font un cheval complet, aujourd’hui reconnu propre à toutes les disciplines de loisirs et de sports :
• Les épreuves de maniabilité en lesquelles il excelle ;
• Le dressage où il est un partenaire idéal des jeunes cavaliers, sachant étonner les plus chevronnés ;
• Le saut d’obstacle : franc à l’abord, rond et dynamique ;
• L'attelage : il y démontre la trempe de son caractère, auquel il allie son souffle et sa résistance ;
• La randonnée pour lesquelles il est particulièrement apprécié ;
• Les épreuves d’endurance où ses succès lui valent une juste et enviable réputation ;
• en compétition sur son terrain de prédilection qui est l’équitation de travail, discipline des plus dures et des plus complètes, il rivalise souvent à son avantage avec les chevaux des races concurrentes : espagnols, portugais, maremmani (italiens).
S’il demeure le vecteur emblématique des fêtes traditionnelles de sa terre éponyme, le cheval Camargue s’affirme avant tout comme le précieux partenaire des gardians pour la conduite et la maîtrise des troupeaux de taureaux sur les vastes espaces d’une terre qui demeure par essence celle du rêve de liberté.
renseignement pris sur le site:http://www.terre-equestre.com/cheval-camargue
La taille est comprise entre 1,35 m et 1,50 m au garrot, à l'âge adulte.
Mode de vie et utilisations
Aussi lointaines, aussi méconnues soient les origines du cheval Camargue, le milieu que constitue sa terre d’élection accuse des caractères particulièrement marqués : sol, climat, pâture, ont forgé au cours des siècles, une race en laquelle se sont naturellement résorbés les traits d’autres races, incidemment croisées au fil des aléas de l’Histoire.
La permanence des conditions de vie d’élevage extensif en semi liberté s’affirme comme le garant essentiel de la pérennité de la race. Les chevaux s’y trouvent confrontés aux excès d’un climat, certes privilégié par son ensoleillement, mais souvent sévère : vents violents, humidité fréquente, froid mordant, touffeurs de l’été aggravées par le harcèlement de myriades d’insectes voraces…
Ces conditions ont façonné une race d’une exceptionnelle rusticité, capable de s’y multiplier et de triompher des intempéries ; une race remarquablement endurante à l’effort, d’une singulière frugalité.
A l’instar des juments vivant sur de vastes espaces, la naissance des poulains s’effectue librement, sans intervention de l’homme. Ils naissent toujours de couleur sombre (noir, gris, bai, rouan …) et ne prennent leur robe blanche (gris clair, dit-on conventionnellement) que plus tard, à un âge variable selon l’individu, et parfois avancé : cinq, six ans …
A fin de reconnaissance, les poulains sont identifiés au moment du sevrage, au fer chaud appliqué sur la cuisse à l’aide d’une marque (nécessairement distincte pour chaque élevage : initiales, écusson, motif stylisé), ainsi que sur l’encolure (pour les mâles) ou la cuisse (pour les femelles) par une lettre figurant l’année de naissance, suivie d’un numéro désignant le produit à l’intérieur de l’élevage.
En son aire originelle, le cheval Camargue se limitait autrefois à une activité rurale (agricole et pastorale).
Son mode d’élevage inchangé préserve fidèlement ses qualités qui en font un cheval complet, aujourd’hui reconnu propre à toutes les disciplines de loisirs et de sports :
• Les épreuves de maniabilité en lesquelles il excelle ;
• Le dressage où il est un partenaire idéal des jeunes cavaliers, sachant étonner les plus chevronnés ;
• Le saut d’obstacle : franc à l’abord, rond et dynamique ;
• L'attelage : il y démontre la trempe de son caractère, auquel il allie son souffle et sa résistance ;
• La randonnée pour lesquelles il est particulièrement apprécié ;
• Les épreuves d’endurance où ses succès lui valent une juste et enviable réputation ;
• en compétition sur son terrain de prédilection qui est l’équitation de travail, discipline des plus dures et des plus complètes, il rivalise souvent à son avantage avec les chevaux des races concurrentes : espagnols, portugais, maremmani (italiens).
S’il demeure le vecteur emblématique des fêtes traditionnelles de sa terre éponyme, le cheval Camargue s’affirme avant tout comme le précieux partenaire des gardians pour la conduite et la maîtrise des troupeaux de taureaux sur les vastes espaces d’une terre qui demeure par essence celle du rêve de liberté.
renseignement pris sur le site:http://www.terre-equestre.com/cheval-camargue
Dernière édition par Yuki le Ven 4 Avr - 1:49, édité 1 fois